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Le défi du secondaire

 

Quand on m'a demandé si je me rappelle de Jeanne-Hélène, plein de bons souvenirs me sont revenus en mémoire. Je la revois encore à la fin de son secondaire, toute fière avec sa toge et son chapeau de graduation sur la tête ! Elle avait 18 ans et savait depuis peu qu'elle était engagée par le vétérinaire chez qui elle avait fait son dernier stage de travail. Tout au long de ses études en classe d'initiation au travail (I.A.T.) à l'école secondaire régulière, elle a appris à développer certaines habiletés afin de devenir le plus autonome possible.

 

Au secondaire, avec nos élèves qui ont une déficience intellectuelle légère, nous faisons en sorte qu'ils puissent quand même continuer à apprendre à lire, à écrire, à compter. Pour ces élèves, c'est plus long, plus difficile mais ils peuvent quand même arriver à se débrouiller. C'est beau à voir quand ils parviennent à réussir quelque chose de difficile, car le plus souvent, ils sont fiers de leur victoire, même des plus petites.

 

En ce qui concerne Jeanne-Hélène, je suis très fière d'elle, car malgré toutes les difficultés qu'elle a rencontrées du fait de sa déficience, elle a toujours persévéré. Je sais qu'aujourd'hui, elle fait un travail qu'elle aime dans un milieu qui la respecte et l'accepte comme elle est. J'en suis heureuse, car pour les personnes qui doivent vivre avec une différence, c'est vraiment ça le plus important !

 

Claire M., enseignante en classe I.A.T.

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